je soupirai de façon plus qu'audible, le regard las. pourquoi ne pouvait-il pas se contenter de me croire ? il ressentait le besoin plus que vital de me demander des explications et, très honnêtement, ça me fatiguait. non pas parce cela m'ennuyait de le faire mais parce que, avant de me demander le pourquoi du comment, il m'avait accusé de payer des putes. < ça ne va pas te plaire mais j'aide quelqu'un à se faire de l'argent. > comment présenter les choses autrement ? allait-il direct conclure que j'étais un mac ? ce mot était laid et bien loin de ce que je représentais vraiment. j'avais un marché avec eden mais je n'en étais pas pour autant son bourreau même si lui me voyait comme ça. < il avait besoin de moi. > lâchai-je, tournant les choses à mon avantage même si elles restaient vraies. mains dans les poches, j'hochai la tête à sa nouvelle question. < ouais, ça arrive, mais ne m'y emmène plus. j'aurais préféré rentrer chez moi sans être dévisagé et sans avoir mal aux couilles, surtout. > un brin vulgaire, je détournai le regard alors qu'une légère brise venant faire flotter nos cheveux.