Kwang Ho est le fruit de l'amour entre deux hommes, l'un est pharmacien, l'autre père au foyer, ancien chanteur de cabaret dans la ville basse. Jamais on ne pourra jeter la pierre sur sa famille qui est une des plus aimantes, sans oublier ses trois frères ainés qui ont tous une mentalité différente certe mais qui forme un tout. Du temps où il vivait dans la maison familiale, chaque jour était un perpétuel amusement, un brouhaha des plus plaisants, un bonbon sucré que jamais il ne se serait lassé de manger. Seulement à cause d'anciennes manigances ayant eu lieu il y a des années au cabaret où travailler son père, Kwang Ho se retrouva dans l'Okiya à ses 5 ans, même plusieurs années plus tard il ne demanda aucune explication.
A cette période le jeune homme pouvait être désigné comme un enfant difficile, il se souviendra toute sa vie de tous les coups de bâton et autres punitions qu'il avait pu recevoir et qu'il avait encore le droit d'avoir maintenant quand il désobéissait. Il fut mis sous la tutelle d'un geisha très populaire mais aussi très strict. Avec lui l'apprentissage fut des plus compliqués, en grandissant Kwang Ho s'affirma et le mélange des deux caractères faisaient des étincelles, les disputes se multipliaient pourtant leurs liens n'avaient jamais été aussi fort.  Même après être devenu maiko, donc a ses 14 ans, son tuteur ne saisait pas de lui répéter comment il devait se tenir, comment il devait parler au client, à force toutes ces règles, toutes ces traditions finirent par s'imprimer dans la tête du jeune homme à un tel point que même maintenant il n'ose pas les défiaient , voir les jeunes geishas trahir les anciennes règles le mets dans tous ses états mais jamais il ne fera de reproche, il râlera dans son coin, le respect de ses collègues est d'une importance capitale et son indulgence est grande. Depuis son adolescence Kwang Ho est doté d'une douce ironie, des piquants qu'il s'amuse à lancer, on ne peut pas lui en vouloir, ça le fait tellement rire et parfois dans ce genre de moment on peut le voir sourire, un sourire léger qu'on a du mal à lui décrocher et que peu de personnes obtiennent. D'ailleurs Kwang Ho ne s'intéresse réellement à une discussion que quand son interlocuteur l'intéresse, quand ce dernier a su capter son attention, Kwang Ho devient solaire, les mots fils sur ses lèvres, son regard devient vif et brillant, son visage s'illumine et tous les yeux se tournant dans sa direction ne peuvent qu'être ébloui par une telle passion. Un combat de son tuteur était de vaincre l'insolence dont faisait et fait encore preuve le jeune maiko, quand le client ne lui plaisait pas, par exemple le premier qui a osé lui déposer des mots doux au creux de l'oreille s'en souvient encore.

A ses 16 ans il assistât à la longue agonie de son tuteur, il n'avait que 30 ans lorsqu'il décéda d'un cancer. Leurs dernières discussions fut elle aussi mouvementée, représentant leurs relations depuis toutes ces années. Les mots de son aînés n'avait jamais été aussi tranchant, Kwang Ho a encore du mal a en parler, les blessures sont encore fraîches sans oublier les objets qu'il lui a légués à sa mort, ils ne font que le lui rappeler. Depuis la mort de son tuteur le jeune homme a en lui des peurs qui le rongent, pas une journée ne passe sans qu'il ne pense à des horreurs tout en multipliant ses excursions nocturne pour se changer les idées. Il n'est pas sur de lui et à chaque fois il repousse la date de son entrée dans le monde des geisha. Pas de Danna, non, il n'en veut pas, pourquoi ? Parce qu'il ne veut pas appartenir à quelqu'un, il ne désire pas passer des nuits avec un inconnu, en vérité l'acte lui fait peur être si proche corps et âme le dérange, il craint ce moment. Alors maintenant il réfléchit, entre attendre qu'on lui impose une date ou fuir, loin, se reconstruire une vie pour ne plus se sentir seul.