feat. KIM WOO BIN
Ville basse 22 ans Tout seul |
Annyeong~ Je m'appelle Gil Nam Jun, je viens de la ville haute, même si désormais je fréquente la Fosse ! Je suis né le "12/07/1991" à l'hôpital de la ville moyenne. Ce que je fais dans la vie ? Il semblerait que je sois un fils à papa déchu. Que dire de plus à mon sujet ? J'ai la fâcheuse tendance d'en venir aux poings pour tout et n'importe quoi et je suis plutôt quelqu'un de perturbé. |
About you
Si je vous disais que j'étais naïf et enjoué, vous me croiriez ? Non ? C'était pourtant le cas à un moment donné. Fils d'une famille de nouveaux riches dont l'entreprise ne faisait que croître à vue d'oeil, j'ai toujours été élevé dans l'optique de prendre la relève après mon père en temps que PDG de cette boîte pour laquelle il avait sué toute sa vie. Je n'avais rien contre. Poli, attentif, intéressé par tout et intelligent, on peut dire que j'étais l'exemple parfait du fils modèle. Mon père était plutôt strict et de la vieille école mais ma mère m'a toujours aimé assez pour combler ce manque d'attention de la part de mon paternel. Sociable, j'avais à l'époque un sacré carnet d'adresses entre les associés de la boîte, les amis de mon père et les enfants de tous ces riches de la haute avec qui je passais la plus grosse partie de mon temps libre. Après le lycée, j'entrais à la fac et commençai à étudier le business, habitant toujours chez maman-papa jusqu'à ce que mon père décide qu'il allait en être autrement. Du jour au lendemain, il décida qu'il fallait que j'apprenne un peu à la dur pour m'endurcir et comprendre qu'il ne fallait jamais s'attendre à ce que tout vous tombe tout cuit dans la bouche. C'est comme ça que j'ai dû me démerder pour trouver un boulot et que j'ai fini videur d'une boîte de bas étage. L'accès à la maison m'avait été interdit et j'avais dû me dégoter un appartement : impossible de vivre seul avec mon petit salaire. Heureusement, le colocataire sur lequel je suis tombé était sympa et j'aurais pas pu tenir bien longtemps sans lui je pense.
Les choses n'ont cependant pas tardé à tourner au vinaigre. Peu de temps après, j'ai craqué pour un des plus beaux mecs que j'avais jamais vus : le coup de foudre. On était fou amoureux l'un de l'autre .. Du moins c'était ce que je croyais. Il se suicida un jour et dans la lettre qu'il laissa derrière lui, j'appris que j'avais non seulement été trahi par mon hyung et colocataire en qui j'avais une confiance aveugle, mais aussi par mon propre père. Les mots couchés sur le papier m'avaient appris que celui que je croyais mien s'était en fait donné à mon plus proche ami et qu'il avait fini par se donner la mort à cause de menaces de mon père et de l'humiliation certaine qu'il lui avait infligée pour me quitter puisque selon mon géniteur, il était loin de convenir à quelqu'un comme moi dont on attendait de grandes choses.
Ces trahisons me firent l'effet d'une balle en pleine poitrine et on les gens que je connaissais ne purent que remarquer un changement drastique dans ma façon d'être après ce tragique incident. Après une dépression de plusieurs mois, je reparus finalement, ne me souciant plus de personnes ou les utilisant du moins dans mon seul intérêt. J'avais donné dans les rapports humains une fois et vu ce que ça avait donné, on n'allait plus m'y reprendre. Ceux qui aujourd'hui font partie de mes proches sont soigneusement triés sur le volet, et plus jamais je ne veux entendre parler d'amour ou d'amitié. Ces sentiments me sont désormais inconnus : après tout ce temps à essayer de me reconstruire, je garde mes émotions profondément enfouies et le jour où je me confierai n'est pas encore arrivé. Aujourd'hui, je suis distant, mes sourires ne sont qu'à moitié sincère et surtout, surtout, la violence est maître de ma vie. C'est une sorte de thérapie, bien que je ne me considère pas comme malade. Plutôt que de souffrir à nouveau, je préfère faire souffrir les autres. Ma façon de penser ne vous plaît pas ? Je m'en fiche comme d'une guigne. Sex, drug and rock and roll comme on dit. J'ai coupé tout contact avec mon père : après ce qu'il m'a fait, laissez moi vous dire qu'il peut se foutre son entreprise de merde bien profond. Ma mère a cependant la gentillesse de déposer de l'argent pour moi tous les mois sur un compte, bien que j'ai décidé de vivre par moi-même. Je survis à coups de bastons gagnées dans les arènes, de larcins ici et là et autres petites choses plus ou moins légales. Il m'est déjà arrivé de me vendre, mais toujours dans mon sens si vous voyez ce que je veux dire. Je ne sais pas à combien s'élève mon compte en banque maintenant mais il doit bien y avoir au moins 6 à 7 zéros ; personne ne me soupçonne d'être millionnaire pourtant là où j'habite. Je suis aujourd'hui un habitué des quartiers glauques de la ville basse dans laquelle j'ai décidé de m'exiler.
Behind the computer
| Coucou les babies, c'est re-moi (hehe !) avec un nouveau personnage. J'espère que ce petit Nam Jun va plaire à quelques uns d'entre vous au moins :3
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