Assis au bar du Mansion bar, je contemplais le cocktail que je tenais entre mes doigts, un liquide bleu azur avec de légères touches blanches se rependait dans mon verre. Une légère tranche de citron était glissée malicieusement sur le rebord du verre, et je portais le verre à mes lèvres, laissant le mélange sucré de la tequila et de la noix de coco envahir ma bouche. Je laissais ma tête tombée un peu sur le côté, mes cheveux suivant le mouvement avant que je me retournais un peu, observant la foule et oubliant le serveur qui tentait de me draguer lourdement depuis plus d'une demie heure. Mon regard dériva sur toute les personnes présentes, mais il ne s'arrêta que sur une seule. Ce personnage là.. C'était un drôle de cas, Shu Jun. On se cherchait tout le temps des noises, et en le voyant venir jusqu'à moi, je pouvais sentir que ça allait à nouveau péter, ce soir.

Ah le weekend ! Enfin. Depuis le temps que je l’attendais celui-là, et qui plus est, on est vendredi soir, ce qui signifie que je suis de sortie. Donc, en fermant les portes de mon taudis, enfin du taudis provisoire dans lequel j’ai passé quelques nuits déjà. Je marche dans la rue. Il ne fait pas très chaud à cette heure-ci mais je continue de marcher. Je continue ma route vers la ville moyenne et rentre dans le bar du Mansion où j’avais l’habitude d’aller quand j’avais du temps libre. Je regarde un peu la foule autour de moi et me dirige vers le bar avant de m’arrêter soudainement au milieu de la piste de danse. Nan, me dites pas qu’il est là. Je plisse les yeux pour mieux et recule la tête avant d’esquisser un sourire en coin. « Le voilà. » Je continue mon chemin sans avoir remarqué qu’un groupe me criait dessus pour que je bouge de là. Je m’accoude au bar et lance un « Salut. ». Je commence à le scruter. Il est beau, il est vraiment mignon, mais bon, avec lui c’était toujours le calme avant la tempête. « Un shot s’il vous plait » demandais-je au bar. « Et toi ça va ? Tu sais qu’il me reste de tes caleçons que je t’ai emprunté. »

Il m'avait vu, je le savais. J'avais vu ses lèvres bougées comme pour dire qu'il m'avait trouvé, et c'était le cas, j'étais là, et je n'attendais qu'une chose : qu'il vienne me retrouver au bar. Parce que bon, on avait beau s'engueuler les trois quarts du temps, on arrivait tout de même à trouver des moments de calme plat tout les deux.. Ah quoique, non.. Quand on ne s'engueulait pas, on couchait ensemble, et d'une façon assez violente. Mais bon.. Tiens tiens, mais qui voilà.. soufflais-je en réponse à son salut tout en prenant une gorgée de mon cocktail à la tequila. Je laissais mon regard le détailler et un sourire se posa sur mes lèvres. Toujours aussi beau, et un peu plus tout les jours j'avais l'impression. Tu vas bien?lui demandais-je alors qu'il commandait à shot et que je prenais une nouvelle gorgée de ma boisson. Quoi? C'est toi qui les as?!

Je bus mon shot d'un trait avant de souffler pour me dégager la gorge. Je sais qu'il m'avait repéré au moment où je l'avais vu dans la boîte, mais il avait fait le mec qui n'avait rien vu. Je me tourne légèrement vers lui pour inspecter de la tête au pied ce corps que je connaissais si bien. Oui on avait eu l'occasion de vivre des nuits de folies, ou des nuits de violences plutôt. A chaque fois qu'on passait à l'acte, ce n'était jamais prédis puisque juste avant on s'arrachait les tripes en se balançant des insultes et en se poussant contre les murs quand on ne se tirait pas les cheveux ou la peau. Non non on ne se battait pas comme des meufs, puisque nous étions des plus virils, un peu comme des lions vous voyez. Bref, il me demanda si ça allait et je lui répondais avec intérêt "Ouais et toi ?". Il s'exclama quand je lui rappelais que c'est moi qui possédait ses caleçons "Bah ouais ! Tu me les as prêté j'te rappel ! Et pis, tu m'en as déjà passé, il ne leur ai rien arrivé nan ?" Je commande une bière avant de me placer en face de Samuel et en le regardant d'un air aguicheur "Et puis, c'est pas comme si on se connaissait pas hmm ?"

Notre relation à tout les deux avait toujours été un peu bizarre. Enfin, pas bizarre dans le sens mauvais mauvais non plus, mais c'était un peu bizarre quand même. On arrivait toujours à trouver un sujet de discorde, et on en venait à se foutre sur la gueule à chaque fois qu'on se voyait. Les coups pleuvaient, les insultes également, et on y allait pas avec le dos de la cuillère, ah ça non. C'était "vasy que je t'en fous plein la gueule", et "vasy que je réplique". Aucun de nous deux n'abandonnaient vraiment la partie, et on finissait toujours au pieu après. Enfin "au pieu", c'était vague.. parce que c'était quand même plus souvent autre chose. Soit sa chambre, soit les toilettes, soit l'hôtel.. Mais bon, soit. Ouais, ouais. répondais-je tout en prenant une nouvelle gorgée de mon cocktail, le finissant alors. Je me penchais pour héler le serveur, et lui demanda un verre de vodka, basique. Je me tournais alors vers Shu Jun, les sourcils froncés. Je peux pas savoir 'ils ne leur ai rien arrivés, je les ais jamais revu à vrai dire ! Croisant les bras sur mon torse, sourcils froncés, tout en me mordillant ma lèvre inférieur. Il me tapait déjà sur le système.. ça promettait d'être sympa. C'est pas une raison pour me piquer mes boxers !

Je me rassis en l’écoutant se plaindre de ne les avoir jamais revu et j’agitais une main ennuyée. Bah quoi ? Est-ce que c’est de ma faute s’il m’a passé ses caleçons et qu’il ne m’a jamais rappeler de les lui donner. Je lui aurais rendu hein ! Aucun problème. Et puis, ce n’est pas comme si je les lui avais dérobé en mode ninja furtif. Alors, pour le faire je plaçai un doigt devant sa bouche et sortis un « Shhh. » agacé. Nan mais zen, je vais te les passer à la prochaine partie de jambes en l’air, mais seulement si tu y penses héhé. Ouais, on a cet esprit là dans la ville basse, c’est chacun pour soi et basta. Non pas que je profite de Samuel au contraire, le voir à l’entrée de la boîte me fit plutôt plaisir et je me dis que cette soirée allait sûrement partir en couille mais qu’elle promettait d’être intéressante. Je tendis mes jambes et regardai mes pieds, de loin, on aurait pu croire qu’une mère était en train de sermonner son enfant. « Roh ça va, je te les rendrai … » soufflais-je. Attendez voir, est-ce que j’en aurai pas perdu ou abîmé en route moi ? Je me raclai la gorge un peu gêné et lui demandai enfin « Eum, mec, tu m’en as passé combien au juste ? Parce que je sais que j’en ai deux dans mon taudis éparpillés dans le lit, et j’en ai un sur moi aussi … » Je m’interrompis et regardai mon voisin interdit. « Merde » soupirais-je « il m’en a passé peut-être un ou deux de plus ». Je les avais sûrement oublié chez mon père, ou alors j’en avais égaré en cours de route. Qui sait. Je sens que je vais me faire défoncer moi.

Je fronçais encore plus les sourcils lorsqu'il posa son doigt sur mes lèvres pour clairement me dire de me taire. Non mais.. Non ! Mais rah ! Il m'énervait, c'était pas possible. Si seulement, j'étais pas une sauterelle sans réelles forces, je lui aurais foutu mon poing dans la figure, sauf que.. à part le faire rire, ça n'allait pas faire grand chose comme effet. Tu m'énerves, sérieux ! je grognais doucement, et choppais le verre qu'on venait de me servir pour prendre une assez grande gorgée du liquide qui vint me brûler la gorge assez rapidement. Bah.. Finalement, j'étais peut-être pas si fan de la vodka, hn.. J'sais pas.. Bien cinq ou six, quelque chose comme ça, je crois. Ou peut-être plus.. J'ai limite arrêté de faire attention puisqu'à chaque fois qu'on baise tu m'en piques un ! Roulant des yeux, je pris une nouvelle gorgée tout en l'écoutant distraitement avant de me tourner vers lui, les lèvres plissées. Ne me dis pas que tu en as paumé !

Quoi ? Je l'énervais déjà ? Pas possible. J'ai un de ces dons moi alors. Je reprenais une gorgée de l'alcool dans mon verre et me raclais la gorge pour que le liquide s'efface plus vite. Je tournais enfin ma tête à l'opposé de Samuel pour réfléchir à ce que je pourrais bien lui. Puis, mes yeux s'écarquillèrent quand j'entendis sa réplique. Je soufflais soudain comme si on m'avait donné un coup dans le ventre puis, d'un ton moqueur j'ajoutais " Eh beh ! Il doit plus t'en rester beaucoup des caleçons si, à chaque qu'on nique, tu m'en donnes un. Puisque naturellement je ne les VOLE PAS. " j'insistais bien la dessus car j'en étais certain. Je peux piquer des fruits ou des légumes sur les marchés mais les boxers de mes potes c'est autre chose. Je continuais de boire mais je faillis bien m'étouffer quand il me dit le chiffre de cinq ou six. Putain ! Mais j'en ai pas autant chez moi ! Là je sens qu'il va s'énerver tout rouge et de toute façon, je pense qu'il se doute de quelque chose. Mignon et pas con le petit. Je sifflais pour prendre un air innocent mais je décidais de lui dire cash " Mmh, attends que je fasse fonctionner mon cerveau. Je t'en ai énuméré trois. "[b/] Je m'arrête net. Merde, y en a un qui est passé dans les griffes d'un chat de gouttière qui était passé par mon appartement. J'avale un peu de salive et tourne mes yeux vers mon voisin. [b]" Mmh, tu cris si je te dis que j'en ai perdu deux et qu'un troisième s'est fait bouffer par un chat ? ". Bien sûr qu'il allait crier. Ah fais chier, et moi qui pensais profiter de lui ce soir. J'ajoutais alors pour "détendre" l'atmosphère " Toute façon, pas besoin de sous vêtements, tu ne les gardes jamais longtemps avec moi, hinhinhin. "

Je levais un sourcil en le toisant lorsqu'il appuya sur le "vole pas", et me permit de passer une main sur mon visage, abattant mes cheveux en arrière, tout en faisant attention à ne pas abîmer mon maquillage. J'allais le crever ce mec, j'allais le crever. Non, bien sûr que non que tu ne les voles pas, non.. c'est sûr que ça m'amuse de te les donner, mes boxer. Arrête de te foutre un peu de ma gueule, hn ! Ah, c'était pas croyable, un mec pareil ! Je repris une gorgée de l'alcool amer que j'avais commandé tout en tapotant mes doigts sur le bar, l'observant du coin de l'oeil alors qu'il semblait complètement anéanti par la nouvelle du chiffre que je venais de laisser tomber. Ouais, cinq ou six, voir plus, j'avais clairement arrêté de compter le nombre de boxer qu'il me piquait à chaque fois. J'ouvrais les yeux comme des balles lorsqu'il m'annonça qu'il en avait perdu trois. Non mais tu déconnes ! C'est quoi cette excuse minable du boxer qui se fait prendre par un chat? Comme si les chats avaient besoin de boxers! c'est nouveau ça ! Ohlàlà, j'allais le crever. Et j'essayais franchement de rester un minimum calme parce que sinon, sa tête allait finir encastrer dans le bois du bar. C'est pas une raison !

La galère. C’était vraiment la galère, et j’étais vraiment dans la merde, ah saleté de cal butes de mes deux. Jamais j’en accepterai d’autres maintenant. En tout cas ça y est, monsieur est vénère, et moi, je dois le détendre un peu. « Mais je me fous pas de toi rooh. » Nan mais c’est vrai, pour le coup j’étais aussi innocent qu’un agneau. N’empêche ils m’ont bien dépanné héhé. Je recommande quelque chose, mais j’essaye quand même de réfléchir à une solution avant de finir pompette. Hinhin, et qui roulera sous la table en premier. J’examinais un peu la tenue dans lequel je me trouvais et après avoir commencé à boire mon autre verre j’ajoutais « Mais je te dis que c’est vrai, un chat a transformé un tes caleçons en lambeaux, il ne l’a pas porté voyons ! » Je m’arrêtais un peu. Ça m’amusait bien de jouer les débiles pour qu’il soit sur les nerfs, même si la plupart du temps je ne faisais pas exprès. Je portais mon verre à ma bouche « Puis de toute façon, il pouvait pas rentrer dedans mmh. » Zut, le dernier argument n’a pas marché. Je me décalai alors et saisis soudain Samuel par le bras l’entraînant, sans qu’il ai le temps de contester, dans l’arrière bar ou plutôt dans les toilettes. Je fermai donc derrière nous une porte à clef et commençai à enlever mon pantalon. « Bon je te rends celui là d’accord ? ». Oui je suis con, mais parfois c’est favorable pour moi.

Je finis mon verre d'une traite, tentant de calmer l'énervement qui commençait à gonfler, et commanda un autre verre, de whisky cette fois, sachant que je ne serais pas déçu par le goût. Si, tu te fous de moi ! J'avais envie de poser ma tête sur le comptoir et de ne plus bouger, de ne plus l'entendre, et de juste.. m'endormir pour ne plus avoir a écouter ses inepties de plus en plus monstrueuses. C'était trop pour mon pauvre petit crâne, toute ses conneries là.. Mon dieu. Arrête ! C'est pas possible ! Et puis, tant pis ! Tu me le rachèteras ! Ce que tu me piques, tu me le payes, surtout si tu me les rends pas en bon état. Il me foutait les nerfs ce gars, et il allait le sentir, quand j'allais réellement m'énerver et lui en coller une ou.. ou... rah ! J'arrivais même plus à réfléchir correctement, et pour la peine, je finissais mon troisième verre d'une traite. Je le regardais, un sourcil haussé à sa dernière remarque avant qu'il ne me traîne vers les toilettes. Ohoh, il comptait faire quoi là? Le laissant nous enfermer, je l'observais retirer son pantalon. Ah mais t'es dégueulasse ! Tu pourrais au moins me le rendre propre, sérieusement..

Hé ho ! Il en fait des manières celui-là je trouve ! Ce ne sont que des boxers après tout roh. Je stoppe tout mouvement le regardant en levant un sourcil. Pfu, comment est-ce que je peux le faire taire celui-là alors ? Je croise des bras ennuyés de l’entendre brailler comme une gonzesse. Hihihi, il est sérieux là ? Il croit vraiment que je vais le rembourser ? Il pense vraiment que j’ai les sous et surtout que j’ai que ça à foutre ? Nan mais il se moque clairement de moi là. « Pfff, tu crois vraiment que j’ai assez d’argent ? ». Bon j’vais lui rendre celui-là maintenant hein tant qu’on y est. Et puis d’où je suis dégueulasse ? J’ai quand même une salle de bain dans ma cabane (je n’habite pas dans une cabane en vrai hein uhuh) et j’y passe bien la plupart de mon temps. Et ouais, je suis un mec clean moi. Je commence à défaire ma ceinture. « Je suis propre je te signale hein. » Je me stoppe un moment, ma tête est baissée et je lève les yeux au ciel vers Samuel « Tu veux peut-être que je te laisse me déshabiller mmh ? ». Soit il me fait plaisir et il s’exécute et enfin on peut passer aux choses sérieuses, soit je me ramasse une tarte dans la gueule mais bon, il ne me fait pas mal alors je m’en fiche.

S'il avait assez d'argent? Ah oui, c'est vrai.. J'avais oublié d'où ce petit con venait ! Evidemment ! Ca ne pouvait être décemment pas être aussi simple, comme toujours ! Comme d'habitude, il y avait un truc qui n'allait pas, comme toujours.. Oui, c'est vrai que si t'avais assez d'argent, tu t'achèterais tes propres boxers, et tu me piquerais plus les miens, pardon. Et par la suite, on se retrouvait enfermé dans les toilettes du bar à une vitesse que je qualifierais de.. exceptionnelle à la rigueur, parce que.. voilà quoi. J'avais peut-être un peu bu trop vite, c'était clair. Et je n'avais absolument plus les idées en place, et il me donnait mal au crâne, sérieusement. Ah? C'est pas le premier adjectif qui doit venir aux gens quand ils te voient en tout cas..
Ouuuuh. ça c'était pas super gentil gentil, c'était clair.. et je ne donnais pas chère de ma peau pour ce coup là mais soit. Je l'observais, un sourcil levé. Tu as deux ans? Non. Donc, tu peux aussi bien t'habiller, et te déshabiller comme un grand, bravooooooo ! je souriais doucement, et pris d'une force que je ne me connaissais pas, je tirais brusquement sur sa ceinture pour la faire tomber, allant alors m'asseoir sur un des WC, écartant les jambes dans le simple but de le provoquer.

Hé, je ne lui avais pas demandé de me les filer ces calcifs là ! Non mais pour qui il se prend ce bourge là ! Il pense que parce qu’il est friqué il se croit tout permis ?! Nan mais, je vais le dresser moi si c’est ce qu’il veut. Il doit être éduqué le petit. En tout cas je sais que j’ai quelque chose que lui n’a pas : les muscles. Enfin dans la condition on s’en foutait un peu. C’est vraiment le dernier des connards quand il s’emporte et qu’il commence à devenir vexant. Mais hors de question pour moi de montrer que je suis touché : ça fait parti du game. « T’avais qu’à pas me les filer. » insistais-je encore. Oui, je suis convaincu de moi-même mais si je me trompe, je l’ai dans le cul et c’est pour dire. Je murmurais alors, assez fort pour qu’il entende « P’tit queutard, pour qui il se prend. ». Je redressais d’un coup la tête. « Ouais je sais que je suis assez grand ! Mais tu m’excites ! » Merde, merde, merde ! j’aurais jamais dû sortir ça ! Mais quel con je suis parfois ! Toujours à dire ce qui me passe par la tête, il faut vraiment que j’apprenne à tourner la langue sept fois dans ma bouche avant de l’ouvrir. Samuel tira enfin sur ma ceinture pour la faire tomber et s’assit sur une cuvette des toilettes. Mmh, sympa tout ça. Je m’approchais de lui pour faire en sorte que sa tête soit en face de mon bassin. « Continue s’il te plait. » dis-je simplement.

Ouais, j'étais un petit con, un sale petit con vexant et blessant, je le savais. Je ne me gênais jamais pour dire les choses comme elles étaient, et pourtant, parfois, ça m'arrivait franchement de regretter ce que je disais. Comme là par exemple, j'aurais peut-être dû m'abstenir, c'était franchement pas gentil.. et puis, ça se faisait pas. Il était pas SDF non plus, et s'il l'avait été, je n'aurais jamais couché avec lui, c'était clair. Clair et net. J'exigeais quand même un minimum de propreté et d'hygiène venant de mes conquêtes, et il avait ce minimum alors oui, ce que j'avais dis, c'était bas. Ah..? Je t'excite alors..? Je t'excite à quel point? Dis moi tout, p'tit pervers~ et moi j'étais allumé. Légèrement alcoolisé sur les bords, le regard dans le vague et l'esprit ailleurs, voilà de quoi me rendre complètement débile, et me détourner de l'objectif que j'avais. Je l'observais se rapprocher de moi, et eut un sourire en voyant son bassin à la hauteur de mon visage. Tu veux que je m'occupe de ça? fis-je tout en appuyant sur son entre jambe avec mon doigt, avant de déboutonner lentement le bouton de son pantalon, et de faire glisser la braguette puis le pantalon pour qu'il lui arrive aux chevilles. Je laissais mes doigts glisser sur le tissus, contre son pénis, mes yeux ne quittant pas les siens, pour le défier. Petit con que j'étais.

Mmh, ça commençait à devenir intéressant. C’est vrai, j’aimais qu’on se prenne sur la gueule et que ça se finisse de cette manière. C’était piquant et bon, je le savais et lui aussi. On ne se laissait pas faire tous les deux avec nos caractères merdiques mais on aimait ça, enfin pour ma part, j’aimais ça. « Tu m’excites au point que je ne pourrais pas attendre d’être chez toi pour te baiser ? » Ma voix était un peu partie vers les aigus et c’était volontaire. J’étais quelqu’un de stupide et ça avait un côté plutôt amusant je trouve. Je le fixais dans les yeux en souriant, satisfait de ma réponse crue et honnête. Je passais des doigts sur son visage et fermai tout à coup les yeux en sursautant quand il baissa mon pantalon et appuya sa main sur mon entrejambe. « Regarde, c’est bien ton caleçon que je porte mmh ? ». Je me mordis la lèvre inférieure et continuai de le fixer dans les yeux. Son regard avait une sorte de défis, il était insolent et ça me jetait de la foudre, enfin, façon de parler. « Mmh, je te laisse le prendre alors. »

Je souriais doucement. J'aimais cette manière qu'il avait d'être insolent avec moi. Je n'aimais pas lorsque cela venait de mes clients, mais lorsque cela venait de certaines de mes conquêtes, ça me mettait de suite en chaleur, aller savoir pourquoi. Mais j'aimais ça. Ca tombe bien parce que je comptais pas te ramener là où j'habite actuellement.. Il faut payer pour y entrer, tu vois.. Mon petit sourire s’agrandit lorsque je sentis ses doigts sur mon visage avant que je ne baisse son pantalon d'un coup pour me retrouver devant son bassin habillé d'un de mes caleçons. En effet, il est à moi. Et c'était un de mes favoris. Ou peut-être pas, j'en sais rien. J'hochais doucement la tête à ses mots, et laissais mes doigts caresser en douceur ce sexe encore caché avant de me pencher pour laisser ma langue se glisser sur sa longueur encore cachée mais bien visible. Mes doigts se glissèrent de chaque côté pour le baisser le lentement pour que son sexe soit enfin libéré. Passant mes doigts dessus, je laissais mon pouce caresser son gland en douceur avant d'appuyer dessus. Je penchais à nouveau mon visage, et laissa ma langue venir retracer son sexe en lenteur.

Bien, je vois qu’on est sur la même longueur d’onde lui et moi pour une fois. Je le regarde de haut, un air un peu supérieur et dédaigneux mais je le faisais que pour l’exciter davantage. « Mmh, alors c’est parfait. » Je ne savais pas où il vivait et je ne me l’étais jamais demandé. Mais quand il me dit qu’il fallait y payer pour y entrer je me questionnai un instant. Mais je n’y pris plus d’intérêts quand je sentis ses doigts se balader sur mon membre encore enfoui sous son caleçon dont il se souvint. « A ce prix là, j’espère bien que c’est ton préféré hn. ». Je frémis, la tension était tellement forte et l’excitation pas encore au plus haut mais ça s’approchait vivement. Il baissa enfin ce tissu qui était bien en trop dévoilant mon érection qui avait déjà commencé. Oui, il me faisait aussi cet effet là. Quand je sentis sa langue la toucher mon souffle se fit un peu plus haletant. « Prends ton temps surtout, je peux rester debout toute la nuit. » Oui, je n’avais pas envie que ça parte en cacahuète maintenant et pardonnez l’expression. Mais je le laissais faire car j’avais confiance en lui, néanmoins, je me permis de glisser mes doigts dans ses cheveux.

Un petit rire parvint à mes lèvres. A ce prix là.. D'où il savait le prix de mon caleçon, hn? Bonne question, et au final, je ne tenais pas tant que ça à le savoir. Ce n'était pas bien important, au final, ce genre de détail. Ahah.. Tu sais bien que j'aime les caleçons qui moulent, et vu comment il te moule à toi.. je suppose que oui, ça doit être un de mes préférés~ soufflais-je tout en caressant de mes fins doigts son sexe encore caché, mais qui fut bien vite dévoilé puisque je lui abaissais le boxer assez rapidement. Je n'allais pas non plus lui astiquer le manche à travers le tissus, nah. Je préférais le faire sans le tissus, c'était beaucoup plus intéressant. Et je le sentis frémir lorsque ma langue passa sur ce sexe déjà en érection. Comme il lui en fallait peu à ce bonhomme. Ca tombe bien alors.. je souris et fermais les yeux en sentant ses doigts dans mes cheveux avant de me rapprocher pour ne pas avoir à me faire mal à la nuque à me pencher. Je glissais ma langue sur son gland, titillant alors sans gêne aucune son gland avant de venir le suçoter en douceur pour finalement entourer son sexe de mes lèvres puis de ma bouche, commençant des vas et viens d'ores et déjà rapides, mes doigts venant alors caresser ses bourses.

Je souris. Pour sûr qu’il moulait bien celui-ci, et en tout cas je trouve qu’il m’allait plutôt bien. Je penchais la tête pour le regarder et j’ajoutais ensuite « Dis, s’il me va si bien, pourquoi tu ne me le donnerais pas mmh ? ». J’allais encore le faire chier avec ça mais ça m’amusait donc je n’y voyais aucun mal. Ce qui ne se démontrer pas aussi c’est qu’il était assez doué pour me faire durcir, et il me le montrait encore plus en commençant ses vas et viens rapides et ordonnés. Je m’approchais de quelques pas vers lui, basculant alors la tête en arrière et sortant des sons graves et à peine audibles de ma bouche. Il était bon, excellent même. « Tu sembles si à l’aise, on dirait que tu suces une grosse sucette. » Oui, j’avais ajouté l’adjectif grosse parce que sans ça, je savais qu’il allait me charrier en me compromettant sur la taille de ma queue. Et pourtant, je la trouvais assez longue moi. Un sourire en coin apparut sur mes lèvres quand je le sentais toucher mes bourses. Je recommençais alors à le fixer et je me mordais par moment la lèvre. « Si tu as chaud, tu devrais te découvrir aussi. » Le lieu était étroit, et personnellement je commençais bien à brûler moi. J’appuyais par moment sa tête vers mon membre pour qu’il l’enveloppe tout entier dans sa gorge. Attention, je ne devais pas l’étouffer.

Si je lui donnais? Non mais oh ! Je le fusillais des yeux, fronçant bien les sourcils avant de répondre un. Non. catégorique. Et puis quoi encore ? Je lui offrais ma compagnie et mes services gratuitement ! J'allais pas lui offrir mes boxers non plus, faut pas déconner ! Rah, je vous jure, les hommes.. tous les mêmes. Soupirant, j’entreprenais tout de même de faire des vas-et-viens rapides sur son membre déjà gonflé de plaisir, mes mains jouant sur ses bourses pour lui donner bien plus de plaisir. Je le sentais s'avancer un peu, et souris en l'entendant gémir. Hmmm.. C'était moi qui le mettait dans un tel état? Divin~ C'parce que c'est une grosse sucette, tu vois.. hmm~ soupirant d'aise doucement, je reprenais sa queue entre mes lèvres avant que sa voix résonne à nouveau, et je lâchais un instant sa queue pour le regarder. Tu n'as qu'à le faire~ souriant, je reprenais sa queue, et l'engloutis entièrement tout en creusant les joues, avant de la sortir pour pouvoir la lécher de toute sa longueur.

Bon ben raté pour le boxer alors. Tant pis, peut-être que j’arriverai à le piquer discrétos pour la première de ma vie oui oui. Un sourire en coin se redessina sur mon visage. Ooh, alors il aimait bien mon membre, il me flattait. Je tirais un peu sur ses cheveux puisqu’il fallait le dire, il me procurait du plaisir. « Alors tu auras le plaisir de la sucer encore plus. » Je baissais soudain la tête « Mais interdiction de croquer hein ! » Un rire étouffé sortit de ma gorge. Quel con je fais. Je passais ma langue sur mes lèvres et fis lever Samuel. Je le plaquai finalement contre le mur des toilettes et passai mes mains sur son pantalon pour en enlever un puis deux boutons tout doucement. « Laisse moi faire alors. » Je baissai sa braguette toujours en le fixant dans les yeux car je ne voulais pas perdre une miette de ses réactions. Je restais debout et enlevais d’un trait son pantalon ainsi que son caleçon que j’observais, puis je dis en riant « Celui-là est pas mal non plus ». Ahah, il allait craquer avec moi. Je crois qu’il en aura marre des boxers pendant des semaines. Je me colle légèrement à lui de manière à ce que nos de sexes se touchent. « C’est mieux comme ça. » soufflais-je dans son cou.

Je grognais en le sentant tirer sur mes cheveux, ça faisait mal merde ! Je savais qu'il prenait du plaisir mais pas la peine de venir m'arracher une touffe de cheveux non plus, oh ! j'étais peut-être pas en sucre mais il ne fallait pas abuser non plus, rah.. Bon, ok, je prenais plaisir à la sucer sa sucette, mais bon, fallait pas abuser quand même avec mes cheveux. J'en avais besoin rah ! Oui~ mais si tu pouvais éviter de m'arracher des cheveux, ça m'arrangerais si tu veux pouvoir continuer de regarder ta queue en un seul morceau hn~ un petit sourire en coin, je reprenais. Oh.. Je ne croque que lorsque c'est trop dur voyons.. là, c'est pas encore assez dur ~ Oh là, il n'allait peut-être pas apprécier, mais soit.. Je n'eus cependant pas le loisir de durcir sa queue un peu plus puisque je me faisais plaquer au mur des chiottes sans ménagement. Il allait me déshabiller? Bien. J'attendais que ça en fait. Je gardais un petit sourire narquois sur mes lèvres alors qu'il m'ôtait mon pantalon, ainsi que mon boxer. Hmmm.. Tu ne l'auras pas. j'étais catégorique, encore, et un soupir d'aise passa mes lèvres en sentant son sexe tendu contre le miens. Je laissais mes yeux se fermer et je bougeais légèrement mes hanches de façon à ce que nos sexes se frottent doucement.

« Désolé, je ne contrôle pas ma force héhé. » dis-je en le narguant et utilisant ceci en guise d’excuse de lui avoir tiré les cheveux. C’est dingue quand même, on était en pleine action et on se défiait quand même. Bah, ça n’étais pas pour me déplaire : plus il chercherait, plus je lui rétorquerai, ou serait-ce l’inverse ? Il fut en un rien de temps contre le mur et sous mon emprise, du moins je l’espérais. Je n’étais pas tout à fait dur mais il allait encore avoir le temps de me faire bander, il ne fallait pas qu’il s’inquiète : nous étions loin du compte. Donc, une fois le refus catégorique annoncé quand je lui demandais si je pouvais lui voler ce sous-vêtement là, il se mit à bouger astucieusement ses hanches pour notre plus grand plaisir. « Mmh, bonne idée. Mais laisse moi goûter un peu, ne fais pas ton égoïste. » Je me baissai enfin et, saisissant son membre, je le levai pour aller d’abord lécher ses bourses avant de m’attaquer à son manche. Je le mis dans ma bouche et, m’accrochant d’une main à sa cuisse et de l’autre caressant une de ses fesses, je commençai des vas et viens.

Evidemment.. Monsieur a bien trop de force pour pouvoir la contrôler. Excuse moi, j'avais oublié, chéri. J'aimais bien ce petit jeu de défis qui avait élu domicile entre nous, ça rendait les jeux bien plus excitant a dire vrai. On se défiait tout le temps, et ça donnait une sorte de tension électrique entre nous, ce genre de tension qui m'électrisait complètement, et me faisait bander encore plus. Ouais, j'aimais ces petits défis entre nous, et je n'étais pas prêt d'abandonner ça avec lui, ah ça non. Non, pas du tout, c'était à nous, et c'était bien trop bon pour abandonner ça. Je frottais alors nos deux sexes lorsqu'il se colla à moi, et continuait de sourire avec ce petit air arrogant, je voulais qu'il bande assez pour venir me prendre par la suite, mais pour le moment, c'était pas encore totalement ça. Oh, je suis pas égoïste, regarde.. ma sucette t'attend. Je souris, et glissais ma main dans ses cheveux lorsqu'il commença par lécher mes testicules, me faisant frémir plus que d'habitude avant qu'il ne s'attaque à mon sexe, me faisant gémir doucement, ma tête partant légèrement en arrière. Il se démerdait bien le bougre.