On n’a beau nous élever, on nous apprend jamais comment se defendre dans la réelle vie. Je n’ai pas souvenir d’avoir écouter les ordres de mes pères. Déjà enfant gouverner des criminels me passaient au-delà.. Je ne pensais qu’à jouer où vouloir devenir une star de rock. Les caprices ? J’en ai fais mais, je me suis très vite arrêté quand j’ai su que je n’aurais jamais ce que je voulais. J’ai eu une éducation d’élite que ce soit pour l’art de me battre voir tuer mon ennemi sans laisser de traces comme l’éducation ! Il était hors de question que ce soit un homme sans culture qui soit à la tête de l’un des plus grands clans du Japon et du coup, à la tête d’une faction de la plus grande organisation criminelle. Mon enfance ? Je l’ai passé en solitaire en parlant à ma guitare parce que parler à un mur on m’aurait pris pour un fou et du coup je me suis tourné vers les ordinateurs à un jeune âge. On pourrait me prendre pour un geek, je ne m’en suis jamais caché au contraire. A l’école à Tokyo, j’étais un peu la tête de turc de loin, parce que de près, j’hésitais pas à mettre à terre mes « camarades ». Je n’étais pas foncièrement un solitaire au contraire, je cherchais la compagnie des autres, plus particulièrement de celui de mon garde du corps avec qui on a à peu près le même âge mais, finalement, je l’étais solitaire… Je le suis toujours. Si j’ai déjà tué ? Ôter la vie ? Ne m’est pas inconnue, je suis même tatoué pour montrer mon appartenance au groupe Yamaguchi dans mon dos. Ce que je fais en Corée et dans la ville basse ? Bah, c’est simple, c’est l’épreuve de mon père, de me débrouiller seul dans un pays que je ne connais pas. Si j’arrive à m’en sortir alors j’aurais réussi et deviendrait l’Oyabun. Je vis dans ce quartier de pauvre mais, j’ai de l’argent de par le fait que mes compétences en informatiques sont assez demandées par les riches pour faire tomber des entreprises adverses, tenir des comptes ou bien résoudre certaines affaires bien qu’ils me connaissent par le surnom Falcon et qu’ils ne connaissent mon existence que sur la toile. Là, je gagne un peu ma croûte en donnant quelques petites représentations dans les bars, dans la rue. Les Arènes me tentent mais, je me ferais démasquer et là n’est pas le but. Pas envie d’attirer l’attention. Alors, je me fais passer pour un faiblard.