feat. Shin Ji Ho or Xero
Ville Basse 20 ans Rêve d'amour |
Annyeong~ Je m'appelle jo han byeol, je viens de "ville basse ! Je suis né le neuf avril à l'hôpital de la ville moyenne. Ce que je fais dans la vie ? Il semblerait que je sois Host à l'Opium, "fils" du propriétaire des lieux. Que dire de plus à mon sujet ? J'ai la fâcheuse tendance de toujours sourire pour cacher tous mes états d'âme et je suis plutôt quelqu'un de invisible. |
About you
C'est comme si je n'existais pas, comme si je n'étais pas de ce monde. C'est comme si j'étais invisible, invisible à vos yeux. Je n'ai pas le droit de sortir. Je regarde par la fenêtre de ma chambre. Je regarde et j'imagine. J'imagine les personnes de mon âge. J'imagine ceux qui sont libres. qu'est-ce qu'on fait quand on est libre ? Je suis curieux. Très curieux, avide de savoir. Pourtant, c'est comme si on me condamnait à ne jamais rien savoir. Je ne connais que l'intérieur de ma chambre, l'intérieur de l'Opium. Je tire le rideau et regarde par la fenêtre. Je vous vois vivre. J'imagine diverses choses, j'imagine que vous êtes à l'école. Moi aussi je veux aller à l'école. Père rapporte parfois des magazines et c'est comme ça que j'ai appris à lire. C'est comme ça que j'apprends la vie. Père dit que c'est le strict minimum pour moi. Sauf que pour moi ce n'est pas assez , je veux apprendre plus. Mais quand je lui demande, il me dit que je n'ai pas besoin. Alors comme je suis trop gentil, je n'ose pas pousser plus.
J'entends qu'on crie mon nom. C'est la voix de Père. Sûrement pour que je me prépare à recevoir un client. Je me regarde dans le miroir : juste vêtu d'un caleçon. C'est bon. Je ne dois pas être habillé. Le client vient souvent avec des fantasmes personnels. Je prends ensuite mon loup que je pose sur mes yeux. Père ne veut pas que les clients voient mon visage d'enfant. Donc je leur offre mon corps mais jamais mon visage. Je m'allonge ensuite sur le lit dans une position sensuellement lascive. Tout est prêt pour accueillir le client.
La porte s'ouvre, le client se jette directement sur moi. Pas d'ordres, pas de costume défini, pas de commentaire sur mon masque. Il se jette sur moi après s'être dévêtu. Il me touche, ses doigts caresse ma peau. J'ai la chair de poule, des frissons. Il ne tarde pas à glisser sa main dans mon caleçon. Il pince mes fesses, me force à gémir. C'est tout ce qui l'excite, que je couine à chacun de ses gestes sur moi. Alors je m'exécute. Je viens gémir des petits surnoms au creux de son oreille, comme si ça m'était plaisant. Alors que je me sens une fois de plus , salit. Mais c'est mon travail, les clients me donnent des billets à chaque fois. Et puis , je ne veux pas décevoir Père... J'aimerais tellement sortir, tellement voir à quoi ressemble la vie à l'extérieur, mais je n'ose le dire à personne. Parfois, j'aperçois des jeunes qui traînent devant le bâtiment. C'est rare mais quand ils sont là, je fixe leurs expressions : ils rient, ils se frappent gentiment. Ils sont amis. Ils sont normaux.
Moi, je ne suis pas normal. C'est comme si je n'existais pas. C'est comme si j'étais invisible à vos yeux.
Behind the computer
| Reeholay, 17 ans, et puis c'est tout quoi.
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