Détectives privés, ou presque - Nam Gabriel

Détectives privés, ou presque

Nam Gabriel & Heo Naoya

Une descente dans la ville basse comme Naoya en avait peu l'occasion. Mais, cette fois-ci, c'était différent. S'il s'y aventurait, c'était parce qu'il avait une bonne raison de le faire. Il ignorait un peu tout le mystère qui entourait l'histoire qu'il avait entendu alors c'était pour cela qu'il avait pris le premier train qu'il avait vu. Il était parti d'un coup de tête, « comme ça », car, après tout, il était question de l'un de ses compagnons d'armes. Militaire, certes, mais détective... pas vraiment. Pourtant, il allait s'improviser comme. Juste pour cette affaire qui n'était pas très claire à ses yeux.
Ce fut dans un des nombreux squats composant cette partie de la capitale que le coréano-japonais se retrouva à fouiller. L'enquête avait déjà eu lieu, mais quelques points sombres demeuraient inachevés. Pour la mémoire et le respect de son camarade, il découvrirait ce qui s'était passé.

DÉTECTIVES PRIVÉS, OU PRESQUE

[HEO NAOYAx Gabriel]

Encore un meurtre à croire que les criminels se sont donnés le mot ces derniers. Cependant, cela te plaisait. Tu adorais résoudre les affaires, heureusement que tu possédais des contacts qui pouvaient t’aider à y voir plus clair. Bien évidemment, tu ne résolvais que celles qui t’intéressaient, c’est-à-dire qui te semblaient bien attrayantes. Cette affaire avait piqué ta curiosité. Comment un militaire, entrainé au combat avait été retrouvé dans un vieil immeuble abandonné hein ? L’endroit aussi n’allait pas… Que faisait-il dans un endroit aussi insolite pour un homme de son rang ? Ah, enfin quelque chose de passionnant. Tu fermas le dossier de la victime que tu balanças sur ton bureau, dossier comportant des photos du lieu où le corps a été retrouvé. C’est ainsi, que vêtu d’un vieux jean déchiré, d’un t-shirt, une veste à capuche dans le style sportif que tu sortis.

C’était un quartier où tu avais l’habitude de déambulait. Ce sont les mains dans les poches que tu trouvas devant l’immeuble qui t’intéressait. Recouvrant bien ta tête de la capuche, tu pénétras dans un bâtiment en ruine et dont la luminosité ne serait pas de trop. Tu sortis doucement ton portable, pour t’éclairait un peu jusqu’à la salle où le crime avait été commis. Tu pouvais voir les banderoles que les flics avaient mis pour barricader la porte.. Inutile… Tu les enlevas et poussa la porte pour pénétrer dans la pièce et commencer ton inspection… [/b]

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Nam Gabriel & Heo Naoya

Depuis qu'il était entré dans l'armée, il avait appris à faire attention à l'environnement qui l'entourait. Aussi avançait-il avec une grande prudence dans cet endroit lugubre et délabré. Il se demandait ce qui avait bien pu attirer son camarade ici... Un trafic de drogues, peut-être ? Il en doutait, car cela n'avait jamais été dans les habitudes de son ami de se droguer. Bon, d'accord, comme à lui-même, cela lui était arrivé de fumer un peu plus que des cigarettes, mais jamais de là à en venir à faire un commerce. Son décès était réellement surprenant et, surtout, inattendu. Il était un bon soldat, sans ennemi connu particulier, alors qu'avait-il bien pu se passer ?
Le brun poursuivit son ascension, enjambant les banderoles jaunes et noires de sécurité installées par la police pour délimiter le périmètre. Ses yeux balayèrent d'un regard circulaire la pièce, se faisant progressivement à l'obscurité. Mais, tout à coup, ce même regard s'attarda sur une commode poussiéreuse. Naoya fronça les sourcils avant de s'en approcher pour saisir l'objet brillant qui avait attiré son attention : une décoration militaire. Un soupir s'évada de sa gorge avant que celle-ci ne se serre. Il avait reconnu cette décoration.

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[Heo Naoya x Gabriel]

Tout en marchant d’un pas de velours pour ne pas faire de bruit… Tu sens du mouvement. Etait-ce le meurtrier ? Tu n’en savais strictement rien mais, tu te stoppas net ! Il manquerait plus qu’il t’ajoute à sa liste de trophée… Il en était pas question ! Alors, avec prudence tu t’avances pour voir une ombre éclairée doucement par les rayons de la lune. Il était face à une commode et pire que tout, tu le vis prendre un objet se trouvant sur le meuble en bois. Tu peux entendre son soupir… Serait-ce le meurtrier qui viendrait chercher l’objet pour l’inculper ? Erreur de sa part… Tu ne comptais pas le laisser s’en aller… Mais, c’est à ce moment que ton portable se mit à sonner te faisant sursauter au passage ! Tu coupas vite ton mobile mais, c’était déjà trop tard alors tu plaças la lumière de ton objet de téléphone sur cet individu et de dire avec fermeté :

«Ne bougez-pas !! Reposez-immédiatement et tout doucement cet objet ! Je suis de la police !»

Mensonge bien évidemment… Tu comptes sur la pénombre pour masquer ton visage enfin qu’il y croit et tu, te félicite de ne pas avoir retiré ta capuche mais, est-ce que cela serait assez pour tenir tranquillement ce suspect ? Tu n’y croyais pas des masses..

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Nam Gabriel & Heo Naoya

Cette médaille... Naoya l'avait bien évidemment reconnu, car il possédait la même accrochée à la veste de sa tenue de militaire. C'était une décoration qu'avait reçus tous les soldats revenus de la guerre d'Irak pour leur courage et leur bravoure. Que faisait-elle donc là ? Était-ce donc un règlement de compte ? Tout cela n'était toujours pas clair.
Tandis que le brun s'attardait sur cet objet, il fut surpris par la sonnerie d'un téléphone portable. Par réflexe, il plaqua sa main sur la poche de son pantalon où se trouvait son propre portable, mais il comprit rapidement qu'il n'était pas seul. Il se retourna à l'interpellation de l'inconnu et leva les mains en l'air pour prouver qu'il ne voulait rien faire d'idiot.

"Vous êtes de la police ?"

Dans la pénombre de l'endroit, il ne distinguait pas bien son interlocuteur... Et ce fut pour cela qu'il se permit quelques pas vers lui. À bien le voir maintenant, il n'était pas vêtu comme un policier, et il était sans aucun doute plus jeune que le soldat. Ce dernier rabaissa ses mains en soupirant.

"C'est bien tenté de me faire flipper, gamin, mais j'en ai vu de pires. Qu'est-ce que tu fais ici ?"

(~~Excuse-moi pour la mise en page, je la ferais comme il faut plus tard.~~ Je tenais absolument à te répondre malgré mes longues journées, donc voilà. J'espère que ça t'a plu ^o^.)

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[Heo Naoya x Gabriel]

On repassera au niveau de convaincre, tu aurais dû porter une perruque grisonnante avec une paire de lunettes sur le nez. Il allait falloir que tu improvises parce que s’il était l’assassin, ta vie pourrait se terminer ici et maintenant ! Il allait falloir que tu improvises… Cependant sa question ne te surprit pas. Ce que tu foutais ici hein ? Est-ce qu’il y avait besoin que tu répondes à cette question ? S’il était le meurtrier mieux valait éviter de dire la vérité, car cela reviendrait à te mettre à découvert alors…

«Je suis venu ici parce que je recherche quelqu’un et vous ? »

Un autre mensonge mais, celui-ci était plus plausible. En même temps qui s’informerait que tu ne vivais pas dans cet endroit miteux. Tu devais essayer de lui sortir les vers du nez. En même temps, quel coupable avouait l’être ? Si vous les écoutez tous, ils étaient tous innocents devant le tribunal. De plus tu n’avais aucune preuve l’inculpant..

«Enfin vous savez ce qu’on dit le coupable revient toujours sur les lieux du crime puis-je savoir ce que vous avez pris à l’instant ?»

Ne t'excuse pas ta réponse était géniale !

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Nam Gabriel & Heo Naoya

Un petit rire s'était échappé de la gorge du militaire. Alors ce jeune homme recherchait quelqu'un dans un endroit tel que celui dans lequel ils se trouvaient tous les deux ? En y réfléchissant deux petites secondes, son comportement paraissait suspect. Naoya fit quelques pas vers lui, sans trop non plus s'avancer. Il n'avait pas répondu à sa première interrogation, car il n'en voyait pas l'utilité, mais il décida de répondre à la seconde qui lui tira un sourire en coin.

« Jeune homme, dans ce cas-là, pour quel motif es-tu réellement là, toi aussi ? J'imagine que ton comportement n'est pas moins bizarre que le mien. »

Il déplia ensuite sa main, la tendant devant lui afin que son interlocuteur puisse voir ce qu'il y avait dans sa paume.

« Mon collègue de l'armée a été retrouvé sans vie ici. Malheureusement, je ne suis pas du genre à laisser les choses telles qu'elles le sont. Si la police fait mal son travail, je n'y suis pour rien. »

Est-ce qu'il ne s'enfonçait pas trop dans ses explications ? Ne connaissant pas celui qui lui faisait face, il jouait un peu à pile ou face. Il pouvait tout aussi bien être de la police et l'arrêter sur le champ, comme être le meurtrier, et dans ce cas-là ils risquaient de se battre, ou simplement être un fouineur de première.
Naoya finit cependant par refermer sa main, enfoncer la décoration dans sa poche et retourner vers le meuble où il se tenait précédemment, regardant dans les tiroirs à la recherche de tout et n'importe quoi. Après tout, son vis-à-vis pourrait dégainer son arme s'il faisait bien partie des forces, non ?

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